Bellus Locus en 1097, Beaulieu se situe de part et d'autre du Brévon,
petit affluent de la Seine.
Les bois l'entourent et sont sa principale source de revenus, depuis
des siècles.
Avant la Révolution, Beaulieu était une annexe de Mauvilly et
dépendait de la seigneurie de Rochefort. Il n'y
avait pas de cimetière.
Un prieuré fut implanté dès 952, dépendant de l'abbaye
bénédictine de Flavigny.
Et c'est en 1789 que les habitants se réunirent dans la chapelle du
Prieuré pour élire leur première municipalité. Les restes de ce
prieuré furent transformés en maison d'habitation.
Bâtie sur l'emplacement de la chapelle du prieuré, l'église actuelle
(1859-1863) domine le vallon, ainsi qu'un beau et rare calvaire à double
face, situé sur le "Four" (nommé ainsi parce que là était le
four banal du village appartenant aux prieurs).
Beaulieu a la particularité de posséder un bâtiment
communal qui abritait la mairie, l’école, le logement de l’instituteur et le
lavoir. Celui-ci a été restauré « à l’ancienne » grâce à l’opération Coeur
de village en 2008.
Un logement occupe désormais le premier étage,
la mairie a été descendue au rez-de-chaussée à côté du lavoir qui vivra lors
d’expositions ponctuelles.
Les sources ne manquent pas à Beaulieu et les promeneurs
seront séduits par les six fontaines qui ponctuent ce petit village de 33
habitants.
Parti au premier d'azur à une tour et demie
mouvante du parti, les deux d'argent; au deuxième d'or à un lion de
gueule.
En un les armoiries de l'abbaye de Flavigny, en deux celle du sire de
Rochefort.