Beaunotte, dont le nom apparaît dans les textes en 1150, faisait partie
sous l’Ancien Régime de la seigneurie de Mauvilly.
La population, composée essentiellement de tisserands, atteignit l’effectif
de 200 personnes à la fin du XVIIe s., puis, après une longue période de
misère, à nouveau en 1801. Depuis cette date elle n’a cessé de décroître.
En 2006 la population est de 22 habitants, dont trois exploitants agricoles
céréaliers, l’un élevant des vaches laitières, un autre des chevaux
haflingers. Les autres activités sont : un carrier, un récupérateur de fers
et métaux, un restaurant.
Le
village, implanté au débouché dans la vallée de la Coquille du ruisseau de
Banlot, à la source duquel il semble devoir son nom, ne fut jamais une
paroisse : son église, dont les parties les plus anciennes datent des XIe et
XIIe siècles, était une succursale de celle d’Aignay-le-Duc. Elle est placée
sous le vocable de la nativité de la Vierge. C’est auprès d’elle que s’est
implanté l’habitat primitif, hors de la zone inondable, à proximité du
chemin reliant Aignay à Meulson.
La mairie résulte de la transformation, en 1881, de l’ancien presbytère.
Les deux lavoirs ont été bâtis respectivement en 1822 et 1901.
Sur la
rive gauche de la Coquille l’abbaye du Val des Choux possédait dès le XIIIe
siècle deux moulins. L’un d’eux, totalement reconstruit à plusieurs
reprises, a cessé de fonctionner en 1991. Dans son voisinage est né
tardivement un second groupe d’habitations formant comme un hameau distinct
qui porte le nom de Serre.
La pierre extraite des carrières de Beaunotte.
"
D'azur au chef échiqueté d'argent et de sinople."
Le chef échiqueté d'argent et de sinople évoque les carrières ouvertes dans la
végétation.
L'azur évoque l'eau.